CORRESPONDÊNCIA. 73
Carta de Max Hölzer para António Telmo de 12 de Março de 1978
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Abtei Seckau, le 12 mars 1978
Mon cher ami, votre lettre m’a accompagné, fidèlement, mais jusqu’â ce « maintenant » dans une assez grande cellule des Bénédictins, entourée de montagnes qui vont vers le nord d’une hauteur majestueuse encore couverte de neige, -- mais là encore le temps est bref – jusqu’à ce « maintenant » je ne pouvais pas vous répondre. Bien merci, donc, pour votre lettre ! Ce que vous m’écriviez sur votre manière de « lire » et de l’entendement m’a touché, ma montré que votre regard, ou si je peux le dire ainsi, la direction de votre regard a changé. Et si tôt. Et vous le dites très bien : « pergunta que só agora formulo » et « em relação ao estado de alma”, “compreensão sempre adiada”, et qui est pourtant vue. Toujours mise en question, comme nous-mêmes, non pas un « doute », mais par ce qui nous dépasse, notre inconnu.
Vous trouvez la clé pour le chapitre sur les Influences en cherchant à comprendre pourquoi on doit être passif pour la « libération » des nous, et « combattif » dans le cas des autres, et ce qui nous « advient » en moyen de l’âme ou de l’autre conduite.
Ce sont plus que trente ans que je n’étais pas ici – les vieux amis sont morts. Le temps est bref, deux jours et demi, mais je me suis exposé à tant des impressions que je ne pourrai les clarifier que dans le futur.
Les réliefs [sic] sur la colonne dont je vous envoie une photographie répondent peut-être à vote description de votre état d’âme évoqué para la lecture et indépendamment d’elle.
Demain commence le « long retour » par le train.
Je vous embrasse et vous communique mes vœux cordiaux pour vous, votre famille, et le travail.
Max H.
