CORRESPONDÊNCIA. 72

02-05-2025 00:00

Carta de Max Hölzer para António Telmo de 18 de Janeiro de 1978

 

Le 15 fevrier 1978

 

Mon cher Ami –

ayant envi de vus répondre tout-de-suite (je ne recevais votre lettre qu’après une semaine à cause des grèves – merci !), je voudrais respecter votre ordre :

Si vous voulez traduire  Z’ev Ben Shimon Halevi, je vous conseille de traduire le livre sur « Adam kadmon and tke kabbalistic tree » (je cite le livre approximativement). Vous avez raison qu’il y a assez de parallèles entre cette vue Kabbal. Et G. – mais, si G. connaissait assez bien l’essentiel, il (G.) est beaucoup plus « complexe » -- ce qui a des conséquences déterminantes pour nous. Vous comprenez. Les détails qui participent même à une structuration très complexe, ne sont jamais « remplis » de cet « espace autre », dans cette sorte d’explication , qui nous pouvaient aider dans notre propos : entrer de notre vivant sur le seuil du… Tout. Alors, vous pouvez décider… (J’aimerais mieux, que vous traduisez p.e. « Views from the Real World », seulement parce que ces discours demandent d’une façon sine qua non le « complètement » par chacun des « lecteurs »…) Vous savez que j’estime les livres de Sh. Ben H., notamment celui-là ; mais l’explication de l’octave, comme il la donne, est un « jeu

 d’enfants » -- .

Deuxième points [sic] : j’aimerais de participer à une de vos prochaines réunions… Mais d’abord, je dois aller en Autriche, et j’utilise l’occasion d’un prix littéraire ( !) pour y visiter la tombe de mes parents, visite que je ne pensais pas réaliser les dernières années. J’y serai en commencement de mars. Donc… Entretemps : tenez bien, cherchez à représenter pour les autres – entre vous trois, et surtout pour ceux du « cercle de lecture » -- un « fond » ou un « arrière-fond », qui se fait sentir, et sentir, sans que vous cherchiez à expliquer, convaincre etc. Vous, me comprenez. Ce qui compte, c’est « l’être ».

3e point : l’exercice, du matin, n’a rien à faire avec le douche. J’espère qu’il n’y a pas de malentendu. Seulement, laissez couler l’eau du robinet sur vos mais ouvertes, et faites à la fois attention à l’eau, à votre respiration normale (en i[i] l’air qui est « infini » et vous penètre, et que vous faites sortir partiellement), et à votre « tout » (« rappel »).

C’est tout.

J’espère que Francisco S. s’est rétabli bien.

Étudiez, pendant trois semaines, tous les trois jours, le chapitre sur les « Influences » dans « Views from the Real World ». Un conseil. Cherchez à comprendre de quoi il s’agit. Dites cela à Francisco et à Carita, s’il vous plaît.

J’aimerais beaucoup à venir vous voir, à ce moment même.

Remémorez-moi à votre femme et à vos enfants avec mes vœux sincères.

Brigitte est à Francfort, elle viendra demain.

De tout cœur, je vous embrasse –

Max H.

P.S. Nous avons – avec G. – commencé [?] avec nous-mêmes : c’est-à-dire, des images si complètes comme dans les livres de Sh. Ben H. nous mettent en face de quelque fonctionnement idéal, aussi dans le contrebalancement des fautes et des manquements, et dans cette convergence quasi-complète, cela ne peut pas manquer de nous faire acquérir ces images comme nous l’avons fait toujours. . Tandis que l’étude du « système » de G. ne peut être faite qu’avec une progression de la « connaissance » de nous-même qui est la tâche la plus ardue, mais fondamentale pour tout : nous ne saisissons même pas encore ce que cela pourrait être… Vous touchez à certaine chose, et cela a même des conséquences au milieu de la vie, et se tondre est un commencement juste, la chose la plus importante – car sans cela, rien -- ; d’autant plus important  que vous trouvez la force de vous ouvrir, et de laisser ouvertes les « questions » et les « vues », de ne pas les laisser fermer par une « connaissance » qui tout en restant relative, n’est pas la vôtre. Confiez-vous à des antenes, contenus  qui vous renvoient à vous-même, à votre inquiétude, et qui savent faire cela à partir de leur communication « ouverte » avec l’Être… Mais pour nous, il n’y a, pratiquement, un seul, dans la situation où nous sommes, si nous le voyons telle qu’elle est



[i] Será a palavra “inhalant”, aqui reduzida à primeira letra.